Les sept voyages de Sindbad le marin
EXTRAIT DES MILLE ET UNE NUITS
Nuits CCXIII à CCXXIV
Édition établie sur la traduction d’Antoine Galland (1704)
Orthographe modernisée
Le monde est merveilleusement prodigue de richesses. Il suffit d’aller les chercher pour faire fortune et mériter le train de vie d’un prince. Des montagnes de cristaux et de rubis, des vallées de diamants peuvent se rencontrer; elles sont défendues par des êtres et des animaux prodigieux: le vieillard de la mer, l’oiseau roc dont le pied est aussi gros qu’un tronc d’arbre ou des serpents si gigantesques qu’ils peuvent ne faire qu’une bouchée d’un éléphant.
Sept voyages, six naufrages et une attaque de pirates : la fortune de Sindbad — on écrit aussi Simbad — est bien méritée. C’est la morale que Schéhérazade, la conteuse des Mille et une nuits, nous invite à partager. Etrangères à la civilisation, les îles de l’aventure sont peuplées d’anthropophages; pygmées ou géants cyclopéens, ils mangent les hommes crus aussi bien que rôtis…
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