Séraphîta
Balzac écrit à Mme Hanska le 20 novembre 1833: «J’ai été dimanche chez Bra, le sculpteur, j’y ai vu le plus beau chef-d’œuvre qui existe […]. C’est Marie tenant le Christ enfant adoré par deux anges […]. Là, j’ai conçu le plus beau livre, un petit volume dont Louis Lambert serait la préface, une œuvre intitulée Séraphîta.
Séraphîta serait les deux natures en un seul être […], mais avec cette différence que je suppose cette créature un ange arrivé à sa dernière transformation et, brisant son enveloppe pour monter aux cieux, il est aimé par un homme et par une femme auxquels il dit, en s’envolant aux cieux qu’ils ont aimé l’un et l’autre l’amour qui les liait, en le voyant en lui, ange tout pur, et il leur révèle leur passion, leur laisse l’amour, en échappant à nos misères terrestres. Si je le puis, j’écrirai ce bel ouvrage, à Genève, près de toi.»
Il ne l’écrira pas en sa présence mais il lui dédiera ce roman sublime, achevé à Paris en novembre 1835, dans lequel le thème de l’androgyne angélique est «divinement traité».
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