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Mythes et territoires

Image de couverture«C’est à l’ère primaire, plus précisément au Dévonien moyen, il y a quelques 360 millions d’années, qu’un plissement hercynien émergea des eaux, dont une partie devait s’appeler, dans des temps plus récents, l’Armorique. Un nom strictement descriptif: le pays près de la mer; une définition qui ne fait intervenir le nom d’aucun peuple.

Les populations circulent, les territoires demeurent. D’autres pays sont concernés par les surgissements du Devonien moyen. Les territoires que nous appelons aujourd’hui l’Auvergne, les Ardennes font partie de ce même plissement hercynien. L’Écosse relève du mouvement calédonien, l’Irlande, le Pays de Galles et la Cornouaille d’autres formations primaires ou précambriennes.Ce qui est curieux, c’est que les pays que nous nommons aujourd’hui celtiques (les Ardennes et l’Auvergne, sont de ce nombre) appartiennent géologiquement aux surgissements de l’ère primaire, comme si une relation existait entre une identité ethnique et les secrètes architectures de la Terre…».

D’une occupation humaine qui laisse des traces dès le Pleistocène moyen (600'000 ans avant notre époque) au roi Salomon III («mab Riwalen» — 857-874), Gwenc’hlan Le Scouëzec évoque, dans le permier tome de son Hanes Breizh (Une histoire critique de la Bretagne), le passé de la terre armoricaine, et reconnaît et révèle dans sa géographie la présence des lieux les plus mythiques (les royaumes d’Orcanie et de Lodonésie, de Gaunes, de Loegr — Leguer —, de Gorre et d’Estre-Galles) et des déesses et dieux les plus anciens: Ahès, Ana, Ankou, Arthur, Keban, Kronan (Cernunnos), Marc’h, Gargan (Gargantua), Gradlon (ou Gralon) roi du Graal.

Depuis l’homme de la pierre ancienne, jusqu’à celui qui édifia les premiers calvaires, en passant par l’homme de la nouvelle pierre, c’est ici l’inventaire minutieux de tout ce que les conteurs, les souverains et les saints de la Bretagne ont donné au monde, c’est la «Matière de Bretagne».

 
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