Contes du pays gallo
Imagine-t-on encore cette Bretagne gallèse dans laquelle Adolphe Orain passa son enfance, et celle-là où il vécut? Les chemins de fer étaient inconnus alors; le télégraphe était aérien et les loups, en ces temps-là, couraient la lande de Bagaron et le bois Perrin, sur la route de Rennes à Nantes.
Couturiers et couturières qui venaient travailler à la journée chez ses parents étaient aussi d’excellents conteurs: le père Tual, la Nenotte Jumel, la mère Chevalier, Margr’ite Courtillon, Marie Niobé et tant d’autres.
«Les uns de ces récits nous faisaient rire aux larmes et les autres nous glaçaient de terreur. Nous en rêvions la nuit.» Parcourant en tous sens sa patrie gallèse – et notamment la capitale des songes celtes : Brocéliande ! il en recueille le folklore, note les chansons et les éléments les plus typiques de sa langue, et, après en avoir fouillé les archives, il publie un ouvrage qui servira longtemps de référence aux historiens: Géographie pittoresque du département d’Ille-et-Vilaine (1882).
Enfin, il rassemble, en deux volumes (Contes de l’Ille-et-Vilaine, Contes du pays gallo) une authentique somme de traditions gallèses dont la saveur unique.
Adolphe Orain demeure l’auteur qui nous aura le plus sûrement et le plus naïvement transmis les terreurs, les rires et les saveurs d’une enfance gallèse.
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