Traité des noms divins
Dans une discussion publique qui eut lieu à Éphèse en 531 entre monophysites Sévériens et les orthodoxes, les monophysites produisirent à l’appui de leur manière de voir les œuvres de Denys de l’Aréopage, premier évêque d’Athènes et disciple de Paul.
Dieu y est représenté comme l’essence infinie, absolument élevée au-dessus de toute relation et de toute dénomination. Inconnu à lui-même, l’être divin donne la substance à tout ce qui existe ; il est l’essence de toutes choses. Il est donc également vrai de dire qu’aucun nom ne convient à Dieu et que tous les noms lui conviennent.
La succession des émanations divines ou la hiérarchie céleste, divisée en trois triades d’anges d’après un passage de saint Paul, nous rend possible le retour en nous présentant les degrés successifs de notre ascension vers le ciel. C’est également dans ce but qu’a été instituée la hiérarchie ecclésiastique, image de la hiérarchie céleste, et divisée en trois triades ecclésiastiques : le diacre, le prêtre, l’évêque.
L’âme humaine n’a atteint le but auquel elle est appelée que lorsqu’elle s’est plongée dans les ténèbres où habite celui qui est au-dessus de toutes choses, dans l’abîme de la non-connaissance où s’évanouissent toutes les distinctions, où elle s’unit parfaitement avec celui qu’on ne peut connaître, en le connaissant au delà de toute connaissance.
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