Dogme et rituel de haute magie

Éliphas Lévy est l’un des premiers qui publia un ouvrage sur la haute magie, son dogme et ses rituels. Papus, Stanislas de Guaita, ainsi que de nombreux auteurs le citent en référence.

Le Mage connaît et applique les lois de l’univers afin d’obtenir des résultats précis pour le bien de tous. Le sorcier applique des formules empiriques dont il ne connaît pas les principes afin d’obtenir des résultats égoïstes de haine, vengeance, etc.

Le dogme et rituel de haute magie d'Éliphas Lévi, permet de comprendre les différent principes des sciences occultes, et donne aussi un aperçu sur les abominables pratiques de la sorcellerie.

À travers le voile de toutes les allégories hiératiques et mystiques des anciens dogmes, à travers les ténèbres et les épreuves bizarres de toutes les initiations, sous le sceau de toutes les écritures sacrées, dans les ruines de Ninive ou de Thèbes, sur les pierres rongées des anciens temples et sur la face noircie des sphinx de l’Assyrie ou de l’Égypte, dans les peintures monstrueuses ou merveilleuses qui traduisent pour les croyants de l’Inde les pages sacrées des Vedas, dans les emblèmes étranges de nos vieux livres d’alchimie, dans les cérémonies de réception pratiquées par toutes les sociétés mystérieuses, on retrouve les traces d’une doctrine partout la même et partout soigneusement cachée.

La philosophie occulte semble avoir été la nourrice ou la marraine de toutes les religions, le levier secret de toutes les forces intellectuelles, la clef de toutes les obscurités divines, et la reine absolue de la société, dans les âges où elle était exclusivement réservée à l’éducation des prêtres et des rois.

 

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