Les lamentations d'Isis et de Nephtys
Suivi de UN HYMNE À OSIRIS et du SHAÏ-EN-SINSIN OU LE LIVRE DES RESPIRATIONS
TRADUITS ET COMMENTÉS PAR PHILIPPE-JACQUES DE HORRACK ET FRANÇOIS CHABAS
Les traductions sont suivies d’une étude d’Alfred Loisy: LES MYSTÈRES D’ISIS ET OSIRIS
«Elle le chercha sans se reposer; elle fit le tour du monde en se lamentant et ne s’arrêta pas avant de l’avoir retrouvé».
Plutarque nous a narré l’errance d’Isis en quête d’Osiris démembré; il a évoqué la transformation de la déesse en hirondelle, ses cris de douleur et ses lamentations. Mais Plutarque était convaincu qu’Isis avait retrouvé tous les fragments du corps d’Osiris, son phallus excepté — qui avait été dévoré par trois poissons du Nil —.
Cependant ce détail que nous donnait l’historien grec ne concordait pas avec l’iconographie et les peintures des bandelettes où triomphe l’Osiris «germinant». La vérité, que les prêtres égyptiens avaient, volontairement ou non, dissimulé à Plutarque se trouve dans l’hymne d’Amenemha: «Isis fit les invocations de l’enterrement de son frère ; elle emporta les principes d’Osiris, en exprima l’essence et refit un enfant qu’elle allaita d’un seul bras »
Sont ici traduits et commentés la stèle osiriaque de la Bibliothèque nationale et le papyrus 1425 du Musée égyptien de Berlin, qui provient des ruines de Thèbes où il fut découvert dans une statue creuse qui représentait Osiris. En mettant en relation les textes d’Hérodote, de Plutarque, et d’Apulée, Alfred Loisy s’efforce de comprendre le secret des mystères d’Isis, tels que l’antiquité tardive les vivait.
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