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Les gnostiques

Image de couvertureSIMON LE MAGE, MÉNANDRE, SATORNILUS, BASILIDE ET CARPOCRATE.
Traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès

Amélineau étudie ici ce qu’on peut appeler l’enfance du Gnosticisme. Il nous montre comment les enseignements de Simon le Mage se développent après lui dans les systèmes de ses disciples directs ou indirects : Ménandre, Satornilus, Basilide et Carpocrate. La doctrine du maître laissait bien des points dans l’ombre ; des développements longs et originaux pouvaient trouver place à côté du système de Simon.

«Nous voyons que les trois systèmes que nous avons expliqués s’enchaînent avec une précision remarquable, que le dernier suppose le précédent et celui-ci le premier. Tous les trois forment les assises sur lesquelles vont s’élever les systèmes bien plus développés et perfectionnés des trois grandes écoles gnostiques. Au fond de tous les systèmes, on trouve, en effet, la doctrine de l’émanation, la similitude des trois mondes, un Dieu inconnu, une cosmologie qui varie que peu et une rédemption qui se greffe sur la rédemption chrétienne tout en produisant des fruits d’un genre différent. Tous les docteurs gnostiques ont de même proposé leur doctrine comme une doctrine supérieure. Parmi ces théories, les unes avaient été détournées de leur sens général par Simon lui-même : Simon se donnait comme le Sauveur, Ménandre faisait de même, Satornilus eut plus de modestie ; ce sont des divergences, mais tous s’accordaient à dire que leur doctrine donnait seule l’immortalité bienheureuse.»

 
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