Le christianisme sans mystères

OU TRAITÉ MONTRANT QU’IL N’Y A RIEN DANS L’ÉVANGILE QUI SOIT CONTRAIRE À LA RAISON NI AU-DESSUS D’ELLE: ET QU’AUCUNE DOCTRINE CHRÉTIENNE NE PEUT PROPREMENT ÊTRE QUALIFIÉE DE MYSTÊRE.
(Christianity not Mysterious: or, a Treatise Shewing, that there is nothing in the Gospel Contrary to Reason, Nor above it: And that no Christian Doctrine can be properly called a mystery.)
Texte établi sur l’édition originale, avec les variantes de la deuxième édition, traduit et annoté par Barty Begley.
Suivi d’une notice: LE CONSERVATISME ET LE CHRISTIANISME SANS MYSTÈRES, par Barty Begley.

Un an après la parution de cet ouvrage (1696), dans lequel il dénoncait la dégénérescence du christianisme en paganisme ordinaire, sous l’influence «de la fourberie et de l’ambition des prêtres», John Toland rentra en Irlande, dont il était parti huit ans plus tôt. Il y fut la cible de menaces, et le Parlement irlandais ordonna que le livre fût brûlé par la main du bourreau (septembre 1697). Il n’échappa que de peu à l’emprisonnement.

Aujourd’hui encore, Le christianisme sans mystères est qualifié d’ouvrage incendiaire et John Toland, boutefeu en chef de la controverse du déisme, est toujours considéré par certains comme l’un des ennemis les plus puissants du Christianisme. Plus de 300 ans après sa parution, cet ouvrage d’une haute tenue intellectuelle n’avait encore jamais été traduit en français.

 

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