De l'androgyne, théorie plastique

Suivi de L’HYMNE À L'ANDROGYNE

Le thème de l’Androgyne a une grande importance pour l’étude des doctrines et des ouvrages du passé. Car «la synthèse plastique des sexes, affirme ici Joséphin Péladan, n’est pas fille du génie artistique». C’est une formule sacrée qui s’impose à l’artiste.

Partant de la figure du Sphynx de Gizeh — c’est androgynosphinx qu’il faudrait dire! — Péladan nous conduit à l’ange chrétien et démontre comment la figure de l’Androgyne («credo de pierre plus synthétique et plus clair que les rédactions conciliaires») incarne «la théologie complète avec la solution des origines et des finalités. Réunir les deux aspects de cette transcendantale question eut été une véritable gageure. On ne trouvera ici qu’une brève énonciation de la théorie plastique. Pour la théorie morale qui en découle (car une doctrine de bon aloi ne se borne pas à des images dignes de contemplation, elle propose des desseins dignes d’appli cation) il faudrait nécessairement un autre discours. Cela est dit pour prévenir quelques reproches, possibles et même légitimes.» (J. Péladan)

 

 

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