Entretiens sur les sciences secrètes

«Qu’on ne me fasse pas l’injustice de me soupçonner de vouloir donner credit aux Sciences secretes, sous le pretexte de les tourner en ridicules…», telle est la crainte de l’auteur de cet ouvrage si curieux: Montfaucon de Villars.

Certains critiques ont supposé, derrière le parti pris de moquerie et la charge féroce, que l’auteur ait voulu nous entretenir sérieusement d’êtres et de faits dont l’existence est réelle mais qu’il est impossible, à son époque, d’aborder autrement que par la dérision. Il est plus juste cependant d’y voir, si les mots ont une valeur, derrière l’attaque contre l’occultisme, une satire du mysticisme en général.

Le Comte de Gabalis ou Entretiens sur les sciences secrètes fut enregistré sur le livre de la Communauté des Imprimeurs de Paris le 28 novembre 1670. Quelques mois plus tard, l’auteur, l’abbé de Villars, était interdit de prédication et il mourut trois ans après.

«Montfaucon de Villars annonce Bayle et Fontenelle et par le merveilleux fantaisiste qu’il manie avec bonheur, le Perrault des Contes.»

 

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