Les Celtes sous le regard des Grecs et des Latins
Les peuples méditerranéens, qui vivaient de manière quasi permanente dans la crainte d’une invasion, redoutaient ces Celtoi, Galates et Galli qui avaient assiégé Rome et saccagé Delphes. Leur bravoure et leur valeur guerrière étaient si redoutables qu’Alexandre, Denys l’Ancien, tyran de Syracuse, Hannibal, Attale (Pergame), Cléopâtre elle-même, et finalement Rome les enrôlèrent volontiers comme mercenaires.
Les Celtes pourtant n’ont pas écrit l’histoire de leurs conquêtes. Il faut la lire dans les Annales de ceux qui, sous prétexte de civiliser les Barbares, entreprenaient de les exterminer. Nos manuels voudraient encore nous persuader des bienfaits de «la paix romaine» sans prendre en considération qu’elle n’a pas duré quatre siècles en Gaule, mais tout juste soixante-dix ans! Et que les généraux des Gaulois séditieux se faisaient acclamer empereur sur les champs de bataille…
D’Homère à Callimaque, d’Eschyle à Catulle (Gaulois, lui-même), d’Apollonios de Rhodes à Xénophon, Cicéron ou Tacite, sans oublier Tite-Live et Hérodote, Polybe et Strabon, Ammien Marcellin et Salluste, de Pythéas le Marseillais à Ptolémée le Géographe, d’Ératosthène à Julien l’Apostat (qui adorait Lutèce), de Diodore de Sicile à Ausone (le Bordelais), d’Arbois de Jubainville inventorie, date et critique les sources méditerranéennes de l’histoire et de la civilisation celtique telle qu’elles sont parvenues jusqu’à nous.
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