Avalon, l'île des fées
«Si ce n’est les Fées elles-mêmes qui savent tout, qui pourra jamais nous apprendre, et qui a jamais su dans quel recoin des mers se cachait l’île mystérieuse d’Avallon, cette île où revivent les morts, cette demeure enchantée d’un innombrable essaim de Fées; la terre embaumée aux pommiers toujours fleuris, l’île Fortunée, le royaume des Fées, où préside l’habile Morgen?
C’est là que règne le roi Artur, devenu le roi des Fées, depuis que, blessé à Camblan, elles l’ont enlevé au monde matériel et visible. En cet asile favorisé d’où sont exclus les regrets et les noirs soucis, où l’on ne connaît que la joie et le bonheur, où l’on se repose dans le calme d’une inaltérable félicité, quelques privilégiés seuls parmi les humains: Ogier le Danois, Renoart, Obéron, Malambrun, qui fut un Luyton des mers, ont mérité d’être conduits par les Fées elles-mêmes, et s’ils ont été restitués ensuite à la terre des hommes et à leur condition première, ils n’ont pu que dépeindre une image terne et voilée de leur bonheur; mais la route, ils n’ont pu l’enseigner.»
Île de Mona dans la mer d’Irlande? L’île de Sein, l’île d’Aval, près des côtes bretonnes? Les îles Canaries? Terre Neuve au large du Canada ou Thulé en Islande? Cette île qui n’en n’est pas une: Glastonbury? Réalité ou mythe? Félix Bellamy confronte ici toutes les sources, toutes les hypothèses.
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