L'astrologie

L’astrologie ne doit pas être considérée comme une science, ni simplement comme un art, affirme ici Gwenc’hlan Le Scouëzec: «elle a créé symboliquement tout un monde. C’est un système complexe de données qui mêlent le concret à l’abstrait, l’astronomie à la psychologie; c’est un principe de classification des êtres et des choses; une méthode d’interprétation analogique de l’Univers.»

On ne saurait donc restreindre l’astrologie à une simple fonction de prévision de l’avenir; il est juste de la comprendre comme un miroir de l’âme humaine, un système dans lequel chacun trouve sa place et découvre sa réaction individuelle aux symboles universels.

Aussi cette discipline traditionnelle possède-t-elle plusieurs aspects: l’un, statique, représenté par l’horoscope fondamental; le second, dynamique, auquel correspondent les notions de transit et de direction, et qui contient, en quelque sorte, le tracé de l’individu total, saisi non seulement dans sa réalité physique et psychique actuelle, mais aussi dans son mouvement à travers le temps.

Gwenc’hlan Le Scouëzec nous entretient ici d’une astrologie dynamique dans laquelle le sujet, au lieu de subir «la puissance des astres», effectue la conversion nécessaire de ses habitudes, refuse «le poids du destin», entreprend la réalisation de son existence et la transmutation de son être.

L’astrologie ici touche à l’alchimie, comme si l’un et l’autre de ces arts exprimaient d’une manière différente une même réalité: celle de l’âme et de ses métamorphoses.

 

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