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Les arbres et les plantes dans les traditions populaires

Image de couverture«Les arbres, les fleurs ou les fruits qui chantent figurent dans un assez grand nombre de contes. En Corse, tous les arbres d’une forêt se mettent à chanter sur le passage d’une héroïne. Plus ordinairement le héros doit conquérir ceux qui sont doués de cette faculté. […] Tels sont l’arbre qui chante des récits du pays basque et de la Provence  le laurier qui chante d’un conte champenois, la rose qui chante d’un conte lorrain, la feuille qui chante d’un conte wallon; la fleur qui chante d’un conte mentonnais. Les fruits qui chantent sont encore plus nombreux, et d’ordinaire c’est une pomme qui a ce privilège; on trouve cette donnée dans un conte du XVIIIe siècle, dont le fond et même parfois la forme sont populaires (elle procure de plus la beauté, dans des contes de Basse-Bretagne, du Limousin, de la Haute-Bretagne), du littoral de Saint-Malo. Dans ce dernier, elle est tout en haut d’un arbre, et si celui qui y grimpe touche un seul des autres fruits, il est sur-le-champ métamorphosé en pierre; en Corse, la poire qui chante opère des merveilles quand on lui a adressé une espèce de conjuration.»

Paul Sébillot fonda, en 1882, avec L. Brueyre et E. Rolland, les dîners mensuels «de la mère l’Oye» où se rencontraient ceux qu’on appelait alors les traditionnistes. De ces dîners sont sorties la Société des Traditions Populaires, dont il a été, dès l’origine, secrétaire général, et la Revue des Traditions Populaires.

Le présent ouvrage présent est extrait de son monumental Folklore de France.

 

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