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Réincarnation

Image de couvertureL’idée de la réincarnation n’est plus regardée en Occident comme absurde. Elle s’élève graduellement au rang d’une hypothèse possible, qui doit être prise en considération, comme pouvant expliquer des phénomènes apparemment sans rapport entre eux.

L’Occident rejoint ainsi les grandes religions de l’Orient, où la doctrine de la réincarnation était considérée comme une évidence. Aux Indes, de même qu’en Égypte, la réincarnation a été la racine de l’éthique. Elle apparaît dans des passages divers du Nouveau Testament, par exemple lorsque Jean-Baptiste est considéré comme la réincarnation d’Élie, ou lorsque les disciples demandent si l’homme, né aveugle, souffre pour les péchés de ses parents ou pour un de ses péchés antérieurs.

Le Zohar, aussi, considère les âmes comme sujettes à la transmigration. Cette doctrine est enseignée par d’éminents Pères de l’Église; Ruffinus déclare que la croyance en elle était commune parmi les Pères primitifs. Origène et Bonaventure, furent ses avocats. Paracelse, Bœhme, Swedenborg, par exemple, ont adhéré à cette vérité. Giordano Bruno et Campanella l’ont embrassée. Dans Schopenhauer, Lessing, Hegel, Herder et Fichte le Jeune, elle est sérieusement discutée. Les systèmes anthropologiques de Kant et de Schelling offrent des points de contact avec elle. Helmont, le cadet, Henry More furent de ses avocats.

Annie Besant, présente ici la réincarnation comme une hypothèse probable, qui jette plus de lumière que toute autre théorie sur le problème obscur de la constitution de l’homme, de son caractère, de son évolution, de sa destinée.

 

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