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L'épopée irlandaise

Image de couvertureINTRODUCTION, TRADUCTION ET NOTES DE GEORGES DOTTIN

Des trois littératures de l’Irlande, la littérature en langue gaélique, la littérature en langue latine, la littérature en langue anglaise, la littérature gaélique est à la fois la plus ancienne, la plus riche et la plus originale.

Une bonne partie en est antérieure au christianisme; elle est contenue dans un millier de manuscrits, dont beaucoup sont encore inédits; elle n’a guère, en son ensemble, subi l’influence du dehors. Elle comprend, outre une centaine d’épopées ou sagas, des poèmes lyriques, des traités d’archéologie et d’onomastique, des livres de lois et de coutumes, des grammaires et des métriques, des vies de saints, des homélies et des hymnes, des recueils de préceptes et de dictons.

Quelque intérêt qu’offrent, de divers points de vue, ces productions de l’art et de la science irlandaise, si l’on est obligé de se borner et de ne faire connaître que l’élément le plus caractéristique du génie littéraire de la race, c’est l’épopée que l’on doit mettre au premier rang.

Sous sa forme la plus ancienne, elle nous fait pénétrer dans une société qui n’a point subi l’empreinte romaine, société barbare et polie à la fois, où les magiciens et les poètes occupent une place élevée et où les batailles et les festins, comme chez les Grecs d’Homère, remplissent la majeure partie de la vie. Elle est l’œuvre d’une classe de lettrés, les fili, qui ont parsemé les récits épiques en prose de poèmes curieux, dont la métrique raffinée constitue une forme d’art étrange et séduisante. (Georges Dottin)

 

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