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Collection Philosophie

Bhagavadgîtâ Upanishad

Image de couvertureOU LA DOCTRINE EXPOSÉE PAR LE SEIGNEUR
Traduite du sanscrit par Émile Sénart

La Bhagavadgîtâ est un poème illustre. Il en est peu, dans la littérature universelle, qui aient provoqué de plus vifs enthousiasmes. Des oeuvres du génie hindou, elle fut, en 1785, grâce à la traduction de Wilkins, révélée la première à l’Occident. Cette date marque le moment où commença de se déchirer le voile qui, depuis tant de siècles, dérobait à l’Europe le passé de l’Inde. L’heure était propice: le courant romantique porta vite et haut la renommée de ces vers. La recommandation de Schlegel, de G. de Humboldt, de Hegel, acheva d’exalter les premières curiosités.

L’écho de cette renommée ne s’est pas éteint. Aujourd’hui encore, ces vers gardent une belle part de leur vertu sur le peuple dont ils résument, non sans force ni sans éclat, plusieurs des idées maîtresses; aujourd’hui encore, dans un pays naturellement enclin à la piété, ils agissent en consolation et en lumière sur beaucoup d’esprits; comment ne pas les aborder avec une déférence sincère? Plusieurs pourront ressentir ce qu’ont, à nos yeux, de fantastique, d’étrange, de choquant parfois, certaines conceptions qu’ils évoquent; personne ne demeurera insensible à leur haute inspiration.

Les visions et les allures partout analogues du mysticisme, dont le souffle grisant frémit dans ces stances, rapprochent les temps et les lieux. Quel qu’en soit le charme subtil, une oeuvre où, depuis des siècles, l’Inde se plaît à se reconnaître, dont elle aime à se glorifier, nous attire avant tout par ce que, dans le fond et dans la forme, elle révèle des notions, des procédés et des tendances de l’esprit hindou.

 

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