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L'évangile de Nicodème

Image de couvertureSuivi de NOUVELLES RECHERCHES SUR L'ÉPOQUE À LAQUELLE A ÉTÉ COMPOSÉ L'ÉVANGILE DE NICODÈME par Alfred Maury. Préface de Saint-Marc Girardin

On attribuait à Nicodème «qui était un digne prince» la rédaction de cette histoire en hébreu, à l’empereur Théodose l’initiative de sa traduction en latin, et à l’évêque Turpin la traduction française de cet Évangile de Nicodème qui demeure l’un des écrits apocryphes les plus curieux auxquels aient donné naissance les premiers siècles du christianisme, puisqu’il contient le récit de la descente du Christ aux enfers.

C’est en même temps le récit fondateur d’un mythe essentiel de l’occident, puisqu’on lui doit l’introduction, dans les traditions armoricaines et dans les romans de la Table-Ronde, du mythe du Saint-Graal, de ce vase sacré dans lequel Joseph d’Arimathie a recueilli le sang du Christ. Sa popularité fut énorme.

De nombreuses traductions manuscrites étaient répandues dans les bibliothèques des monastères. On en retrouve des extraits dans l’Histoire du roi Perceforest, et le Roman de Merlin s’annonce comme une suite de ce texte fabuleux. Dans le douzième chant de l’Inferno, Dante fera allusion à ce voyage du Christ en enfer d’une manière qui montre qu’il connaissait l’Évangile de Nicodème.

Dans son avant propos, Saint-Marc Girardin compare la descente du Christ aux enfers à l’évocation des ombres par Ulysse et au voyage d’Énée dans les royaumes infernaux.

Alfred Maury s’attache à distinguer les sources égyptiennes, gnostiques et patristiques de l’anonyme auteur de ce texte fondamental.

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