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Les foules de Lourdes

Image de couverturePrécédé de LA FOI QUI GUÉRIT de Jean-Martin Charcot

L’année même où Émile Zola séjourne à Lourdes (du 20 août au 1er septembre 1892) Charcot publie, dans La Revue hebdomadaire de décembre son article La foi qui guérit.

Il admet le miracle mais «sans attacher à ce mot aucune autre signification que celle d’une guérison opérée en dehors des moyens dont la médecine curative semble disposer d’ordinaire», et défend l’hypothèse que les guérisons supposées miraculeuses ne s’appliquent qu’aux manifestations physiques d’un dérangement mental: «ces tumeurs et ces ulcères autour desquels on mène tant de bruit sont aussi de nature hystérique»!

Charcot est sûr que la science finira, «par avoir le dernier mot», tout en convenant, avec Shakespeare, qu’«il y a plus de choses dans les cieux et sur la terre qu’il n’y a de rêves dans notre philosophie».

Zola était moins prudent. La dizaine de jours qu’il avait passés sur place lui avait suffi pour comprendre et exposer, dans son roman Lourdes (1894), que toutes les guérisons supposées miraculeuses étaient dues  au saisissement causé par l’eau froide et à la suggestion des bruyantes multitudes.»

Dans Les Foules de Lourdes (1906), Huysman mène sa propre enquête.

 

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