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La race future

Image de couvertureDescendant dans une mine, un ingénieur aperçoit une anfractuosité au fond d'une galerie très profonde. Il y pénètre et découvre une immense caverne éclairée. Là, il est attaqué par un monstre et il est recueilli par les Vril-Ya, descendants des Atlantes qui se sont réfugiés sous la terre à la suite du déluge. Ils ont atteint un haut niveau de développement et constituent une nouvelle race qui, grâce à la puissance du Vril (source d'énergie inépuisable), ont un niveau de techinicité en avance de plusieurs millénaires sur le nôtre. Les Vril-Ya dans leur évolution ont établi une société presque parfaite.

«Le livre que nous avons sous les yeux est bien un roman, mais ce n’est pas un roman comme les autres, car l’auteur s’est proposé de nous raconter non ce qui aurait pu arriver hier, ou autrefois, mais ce qui pourrait bien arriver dans quelques siècles. Les mœurs qu’il dépeint ne sont pas les nôtres, ni celles de nos ancêtres, mais celles de nos descendants.

Il imagine bien une petite fable à la Jules Verne, et feint de supposer que la Race future existe dès maintenant sous terre et n’attend, pour paraître à la lumière du soleil et pour nous exterminer, que l’heure où elle trouvera son habitation actuelle trop étroite. Mais cet artifice de narration ne trompe personne, et il est évident que Bulwer Lytton a voulu nous donner une idée de la façon de vivre et de penser de nos arrière-neveux. (…)

Les Vril-ya ont peu de besoins, et la satisfaction de leurs besoins leur coûte peu d’efforts; l’outillage de l’industrie est si perfectionné, que le travail est réservé aux seuls enfants. Les adultes n’ont rien à faire, pas de luttes à soutenir, pas de dangers à éviter. Ils se promènent; ils causent ; ils se réunissent dans des festins où règne la sobriété ; ils entendent de la musique et respirent des parfums.

Comme ils doivent s’ennuyer! Ils n’ont ni les émotions de la guerre, ni les plaisirs de la chasse, car ils sont trop doux pour s’amuser à tuer des bêtes inoffensives. Ceux d’entre eux qui ont l’esprit aventureux peuvent fonder des colonies, mais ils ne courent aucun risque, et, d’ailleurs, la place finira par leur manquer. Ou bien ils s appliquent à inventer des machines nouvelles et à faire avancer la science, ce qui ne doit pas être à la portée de tout le monde, dans une civilisation déjà si savante et si bien outillée.

Ils n’ont même pas une littérature très florissante et sont obligés de relire les anciens auteurs, pour y trouver la peinture des passions dont ils sont exempts, des conflits qui ne sont plus de leur siècle. Cette tranquillité d’âme se reflète sur leur visage qui a quelque chose d’auguste et de surhumain, comme le visage des dieux antiques.» (Raoul Frary)

 

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